Guernesey, 29 juin 1862, dimanche soir, 6 h. ¼
Mon bien-aimé, sois béni. C’est tout ce que le mal de tête insensé que j’ai en ce moment me permet de te dire mais je te le crie du fond de l’âme : sois béni. Je t’adore. J’espère que tu me trouveras ce soir un peu calmée, en attendant je te donne tout mon cœur sur lequel la douleur physiquea ne peut rien. Prends-le et garde-le à tout jamais dans cette vie et dans l’autre.
BNF, Mss, NAF 16383, f. 166
Transcription de Camille Guicheteau assistée de Guy Rosa
a) « phisique ».