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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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PARFAIT Noël

PARFAIT Noël (1813-1896) : Entré à La Presse en 1836, il y rédige pendant cinq ans le feuilleton dramatique avec Théophile Gautier ; il collabore également au Siècle et au National, écrit quelques drames : Fabio le novice (1843), Un Français en Sibérie (1843) avec Ch. Lafont, La Juive de Constantine (1846) avec Théophile Gautier. Sa vie parlementaire commence après la révolution de 1848. Républicain de gauche, il est représentant en 1849. Il siège à la Montagne, et vote avec la minorité démocratique : contre l’expédition de Rome, contre la loi Falloux, contre la loi restrictive du suffrage universel. Ayant vigoureusement protesté contre le coup d’Etat du 2 décembre 1851, il est proscrit, et se réfugie en Belgique, où il se consacra à la littérature. Il est en contact avec Hugo au moment de l’impression des Contemplations, Hugo ayant des soucis avec les typographes du volume pour sa ponctuation. Il lui rend visite à Guernesey, avec Hetzel, en 1856, 1857 et 1858. Il rentre en France avec l’amnistie de 1859, et travaille à la librairie de Michel Lévy, comme correcteur, se tenant à l’écart de la politique jusqu’à la fin du Second Empire. De nouveau élu représentant en 1871, il siège avec la gauche républicaine, vote contre la paix, contre l’abolition des lois d’exil, pour la dissolution de l’Assemblée, contre la chute de Thiers au 24 mai, contre le septennat, la loi des maires, l’état de siège, le ministère de Broglie, pour les amendements Wallon et Pascal Duprat et pour l’ensemble des lois constitutionnelles. Il est réélu en 1876, 1877, 1881. Il soutient les ministères Gambetta et Jules Ferry, et se prononce pour les crédits de l’expédition du Tonkin. Réélu en 1885, il soutient les ministères Rouvier et Tirard, vote cependant contre l’expulsion des princes, et pour le rétablissement du scrutin d’arrondissement (11 février 1889), pour l’ajournement indéfini de la révision de la Constitution, pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes, pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour les poursuites contre le général Boulanger.

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