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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 26 janvier [18]78, samedi, midi ¼

J’espère, mon grand petit homme, que tu as bien dormi cette nuit et que ta santé ne me laisse rien à désirer. Il fait un temps à souhait pour cela et dont je profiterai avec toi la première fois que tu iras au Sénat. En attendant je t’ai fait dire que tu pensesa à descendre au moins cent trente francs ce matin pour me mettre au pair avec la cuisinière. Ce surcroît de dépense s’explique par l’accroissement de tes invités qui ont été toute la semaine, nous compris, de quatorze tous les jours et sept personnes, tant domestiques que femmes de journées à la cuisine. Tout cet excédent explique de reste le grossissement des chiffres. Il n’en peut pas être autrement. Toutes ces explications sont aussi nécessaires que maussades pour toi et pour moi sans que ce soit notre faute ni à l’un ni à l’autre. Le jour où tu voudras diminuer le nombre de tes invités la Dépense décroîtra d’autant, ce n’est pas plus difficile que ça. Moi je ne sais pas autre chose que t’aimer, t’aimer et t’aimer.

BnF, Mss, NAF, 16399, f. 23
Transcription de Chantal Brière

a) « tu pense ».

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