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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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LEROUX Pierre

LEROUX Pierre (1797-1871) : Philosophe, homme politique et journaliste. Il commence en 1824 sa carrière de journaliste au Globe qui, sous son influence, se radicalise et devient le principal vecteur des idées saint-simoniennes. Prenant ses distances avec elles, il se rapproche des républicains. En collaboration avec George Sand, il fonde en 1841 La Revue indépendante et fait paraître en 1840 son livre principal, De l’humanité, de son principe et de son avenir. Sa thèse est que la base de la vie sociale doit être la trinité liberté (il ne faut pas brimer l’individu) / égalité / solidarité. Élu à l’Assemblée constituante en 1848, il prend des positions très progressistes en défendant les insurgés des journées de juin et en militant pour la limitation de la durée quotidienne du travail. Réélu à l’Assemblée législative (1849), il y siège à l’extrême-gauche. Le coup d’État du 2 décembre 1851 le contraint à l’exil en Angleterre, puis à Jersey. À son retour en France en 1860 (suite à l’amnistie de 1859), il abandonne la politique mais fait paraître un grand poème socialiste et philosophique, La Grève de Samarez (1863-1864). En 1829, il avait fait paraître dans le Globe un article où il citait fréquemment la poésie de Hugo, et commentait notamment « Les Deux îles ». Le 28 décembre 1851, Louis Blanc et Pierre Leroux sollicitent Hugo, depuis Londres, pour prendre la direction ensemble d’un journal hebdomadaire. Hugo refuse pour ne s’inféoder à aucun groupe. Le 29 octobre 1852, ils collaborent à l’Assemblée des proscrits de Jersey que préside Leroux, d’où sort une « Déclaration à propos de l’Empire » signée Hugo, Faure et Fombertaux. Un incident survient entre eux en juin 1858, après que Leroux a écrit une perfidie contre Hugo dans L’Espérance : Hugo lui écrit, et note dans son carnet : « Reçu la réponse de Pierre Leroux. Ignoble ».

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