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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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10 août 1882

Paris, 10 août 1882, jeudi matin, 11 h. ½

Dieu merci, mon cher bien-aimé, te voilà hors de ta petite indisposition et moi délivrée du même coup d’une grande inquiétude. Nous n’irons pas à Guernesey, c’est vrai, mais tu n’en auras pas moins le bonheur de voir tes enfants [1] pendant autant de temps auprès de toi ici, ce qui revient au même pour ton cœur et pour le mien. L’année prochaine, si Dieu le permet, nous pourrons faire cette villégiature plus tôt et dans de meilleures conditionsa de saison et de santé du moins pour moi. Cependant je ne fais aucun obstacle, même aujourd’hui encore, s’il vous convient à tous d’aller à Guernesey. Ceci dit, une fois pour toutes, je suis prête. Pourvu que tu te portes bien, que tu sois heureux et que tu m’aimes je remercie Dieu et je te souris et je te bénis. Je vais aller savoir où tu en es de ton lever.

[Adresse]
Monsieur Victor Hugo

BnF, Mss, NAF 16403, f. 141
Transcription d’Yves Debroise assisté de Florence Naugrette

a) « meilleure condition ».

Notes

[1C’est-à-dire ses petits-enfants, Georges et Jeanne.

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