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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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6 mars 1863

Guernesey, 6 mars [18]63, vendredi matin, 8 h. ½

Bonjour, mon cher petit PARESSEUX, bonjour mon pauvre piocheur enragé, bonjour je t’aime. Est-ce que tu as eu de l’insomnie, mon pauvre petit homme, que tu t’es levé un peu plus tard ce matin ? Je voudrais croire que non jusqu’au moment où je te verrai mais j’ai bien peur d’être dans le vrai en supposant que tu as mal dormi. Quoi qu’ail en soit ta pantomime [1] n’avait pas l’air plaintive ni fatiguée, AU CONTRAIRE, ce qui me fait espérer que dans tous les cas ta santé n’en estb pas moins bonne pour cela. Je vais copier la triste lettre de Chen. à Marq. [2] tu pourras l’emporter ce matin. Espérons que cette fois ce sera la clôture de toutes les équipées de ce gros bonhomme. Je le désire vivement pour toi que cela indigne avec raison et pour sa pauvre petite femme qui n’en peut mais de toutes les balourdises compro [suite ?]

BnF, Mss, NAF, 16384, f. 61
Transcription de Chantal Brière

a) « Quoiqu’il ».
b) « n’est ».

Notes

[1Hugo et Juliette communiquaient par signes de maison à maison.

[2Ces noms abrégés désignent Paul Chenay et Marquand. Victor Hugo avait découvert les irrégularités commises par son beau-frère le graveur Paul Chenay pour la publication d’un album de dessins.

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