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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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15 juin 1878

Paris, 15 juin [18]78, samedi soir, 5 h. ¾

Mariette est déjà partie chez Lesclide qu’elle n’espère pas rencontrer parce qu’il paraît qu’il n’est jamais chez lui dans la journée. Il en est de même de Paul Meurice, du moins elle le dit. Enfin, à tout événement, j’essaieraia de faire la commission en temps utile pour les avoir tous à déjeuner tous les quatre, Meurice, Vacquerie, Lefèvre demain. En attendant, mon pauvre génie de somme, tu continuesb de jongler avec ces [illis.] politiques et ces [illis.] littéraires avec une formidable crânerie stupéfiante et vertigineuse qu’on admire et qu’on vénère comme chose surhumaine et quasi divine. Quant à moi, pauvre podagre, je n’ai plus d’autre activité que celle du cœur que j’emploie uniquement à t’adorer. J’espère que Paul Meurice aura pensé à me réserver une loge pour lundi ce dont j’aimerais bien à en avoir la certitude ce soir même. Jusque là je ne suis pas tout à fait tranquille.

BnF, Mss, NAF, 16399, f. 158
Transcription de Chantal Brière

a) « j’essairai ».
b) « tu continue ».

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