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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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30 mars 1878

Paris, 30 mars [18]78, samedi soir, 5 h. ½

Puisque te voilà, mon grand petit homme, tu vas peut-être pouvoir me dire quel sera le nombre de tes convives ce soir en même temps que le nom de chacun d’eux afin que je puisse les placer à leur rang d’importance et d’âge, sans préjudice de la préséance due à MÔSIEU le ministre de l’Instruction publique [1]. Voilà qui est fait, sauf les abstentions et les extensions possibles et probables. Mais ça ne m’ahargade pas, comme dit la pauvre Mariette. Ce qui m’intéresse et me tient au cœur c’est que tu ne t’enrhumesa pas à courir le guilledou par ce temps de pluie glaciale. Il paraît que Mme Lockroy va au bal chez le citoyen Minier ce soir au grand embêtement de son mari qui aimerait mieux se coucher, ce que je comprends de reste. Cependant je crois que je me risquerai demain à aller voir la petite fête d’enfants chez Mme Ménard à moins que tu n’y trouvesb des inconvénients ou que ma sauvagerie ne s’y oppose. C’est ce que nous verrons… ce qui est tout vu partout et toujours c’est que je t’adore.

BnF, Mss, NAF, 16399, f. 86
Transcription de Chantal Brière

a) « enrhume ».
b) « trouve ».

Notes

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