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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 13 août [18]73, mercredi matin, 8 h.

Bonjour, mon bien-aimé adoré, bonjour, sois béni. Je n’entends encore rien remuer chez toi, ce qui me fait espérer que tu dors encore et tu en as besoin après des journées aussi bien remplies que les tiennes. Quant à moi, j’ai un peu mieux dormi que la nuit dernière et je m’en contente. Je me suis déjà occupée de te faire déjeuner à dix heures très précises. Ce ne sera pas de ma faute si je n’y parviens pas. Ah ! Voici que j’entends marcher au-dessus de ma tête et je reconnais tes pas à même le plancher. Je te resouhaite mon bonjour le plus tendre avec tout ce que tu peux désirer de santé et de bonheur pour toi, pour ton Petit Victor [1], pour tes petits enfants et pour leur jeune et charmante mère. Je te baise de l’âme des pieds à la tête et attendant que je le fasse autrement de la tête aux pieds.

BnF, Mss, NAF 16394, f. 237
Transcription de Manon Da Costa assistée de Florence Naugrette

Notes

[1François-Victor, malade.

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