30 décembre 1851, mardi matin, 8 h. ½
Bonjour mon ineffable bien aimé, bonjour. Je suis heureuse puisque tu m’aimes. Je te souris, je te bénis, je t’adore. Je veux reprendre mes douces habitudes de gribouillis quotidiens, quelque chose qui arrive. Je ne craindrai plus d’être ridicule puisque tu m’aimes. Mon Victor, je sens que je recommence une nouvelle vie d’amour, de confiance, de sécurité et de bonheur. Sois béni.
Juliette
BnF, Mss, NAF 16369, f. 502
Transcription de Bénédicte Duthion assistée de Florence Naugrette
[Blewer]