PELLEPORT Adolphe (1842-1881) : ce jeune poète adresse un poème en 1860 à Hugo, dont il sera toujours un fervent admirateur. Hugo lui répond : « Vous avez le vers héroïque ; votre poésie est une brave muse étoilée et casquée ». Il est reçu plusieurs fois chez Hugo à Guernesey à partir de 1863, et surnommé par Hugo « le jeune Toutou Pelleport ». Auguste Vacquerie lui confie la gestion du Rappel, ce qui lui vaut l’emprisonnement. Son recueil posthume de poèmes, Tous les amours, paraît en 1882. Il est préfacé par Auguste Vacquerie, avec une lettre de Hugo adressée à la mère du poète récemment décédé, et l’éloge funèbre prononcé par Louis Blanc.