Université de Rouen
Cérédi - Centre d'étude et de recherche Editer-Interpréter
IRIHS - Institut de Rechercher Interdisciplinaire Homme Société
Université Paris-Sorbonne
CELLF
Obvil

Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1878 > Février > 12

Paris, 12 février [18]78, mardi, midi ¼

Quel contraste, mon grand petit homme, entre le ciel d’aujourd’hui et celui d’hier ! Ce serait, sans le proverbe : après la pluie le beau temps, à n’y pas croire. Quel soleil ! J’ai d’autant plus de mérite à le reconnaître que mon affreux rhume m’empêche d’en profiter, à moins que tu ne prennes sur ton travail tantôt pour me mener chez le dentiste boulevard Haussmann, 173. En attendant j’ai écrit pour du bois et du charbon qu’on apportera demain dans la matinée. Outre cette dépense nécessaire tu auras le mois de Rosalie 50 [f ?] à payer aussi demain. Je t’en donne avis dès à présent pour que tu ne sois pas pris de court au moment venu. Voici Mme Lockroy, je me hâte de finir mon gribouillis avec le fond et le tréfondsa de mon cœur qui t’adore.

BnF, Mss, NAF, 16399, f. 40
Transcription de Chantal Brière


a) « tréfond ».

SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
(c) 2018 - www.juliettedrouet.org - CÉRÉdI (EA 3229) - Université de Rouen
Tous droits réservés.
Logo Union Europeenne