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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 2 août [18]77, jeudi matin a

Cher petit bien-aimé, je vais beaucoup mieux de mon œil ce matin et tout à fait bien de mon cœur qui t’adore. Petit Georges, par lequel je voulais commencer tout d’abord, va très bien aussi ce matin, ce qui fait que, si tu m’aimes, comme je l’espère, je suis la plus heureuse des femmes et je remercie Dieu de toute mon âme. Nous allons donc revoir ton cher Paul Meurice avec le groupe Vacquerie Lefêvre c’est-à-dire tes meilleurs conseillers et amis y compris le ménage Lockroy, c’est-à-dire tout bonheur ce soir ! On pourrait, même, si tu le crois nécessaire pour les besoins de ton livre du coup d’État [1], défendre ta porte ce soir aux indifférents. C’est ce dont tu es juge après que j’ai appelé ton attention là-dessus. Je te supplie de m’aimer de tout ton grand cœur.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 208
Transcription de Guy Rosa

a) Si l’heure est écrite, c’est d’une encre trop pâle pour être lisible.

Notes

[1 Histoire d’un crime (I) paraîtra le 1er octobre.

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