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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 24 novembre 1857, mardi soir, 5 h.

Je suis la CALEB [1] de la CRÉMAILLÈRE, mon cher petit homme, et Dieu sait tout ce que je DÉPENSE [d’invention  ?], à défaut d’argent, pour nouer les deux bouts de mon Balthazar demain. Te voilà, j’achèverai ma complainte tantôt.

7 h. ¾

Une trombe de pluie et de grêle, mon cher adoré, qui tombe à grand fracas contre mes vitres en ce moment et qui [2] m’ôte l’espoir de te voir bientôt et de faire notre petite promenade traditionnelle au clair de lune ; ce contretemps ne me fait pas rire parce qu’il t’empêche de faire un exercice utile à ta santé et à mon bonheur. Il est vrai que tu as le billard [3] pour te réconforter, mais moi je n’ai que ma restitus, ce qui n’est pas assez, même pour une [illis.] [comme moi  ?].

BnF, Mss, NAF 16378, f. 211
Transcription de Chantal Brière

Notes

[1Nom d’un personnage de La Fiancée de Lammermoor de Walter Scott et exemple du serviteur dévoué et fidèle.

[2On attendrait « ce qui », mais on lit bien « et qui ».

[3Un billard était installé dans une pièce du rez-de-chaussée de Hauteville House, la maison de Victor Hugo.

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