Université de Rouen
Cérédi - Centre d'étude et de recherche Editer-Interpréter
IRIHS - Institut de Rechercher Interdisciplinaire Homme Société
Université Paris-Sorbonne
CELLF
Obvil

Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1877 > Mars > 30

30 mars 1877

Paris, 30 mars [18]77, vendredi midi ¾ [1]

Cher bien-aimé, je pelote en attendant [ ] [2] partie jusqu’à l’heure du déjeuner qui ne peut guère tarder maintenant. Je n’ai pas encore pris de parti définitif au sujet du mariage mardi [3]. Je crains beaucoup de rencontrer une personne que je ne veux pas voir [4] et je crains encore plus de lui laisser le champ libre et à toi aussi. Irai-je, n’irai-je pas ? that is the question que je déciderai au moment même. En attendant, mon divin piocheur, il faudra, si cela ne te dérange pas trop, tout à l’heure, que nous mettions à jour les invitations qui sont un peu brouillées dans ma mémoire en ce moment. Quant à te demander de profiter du beau temps aujourd’hui, ce serait peine perdue, aussi je m’en abstiendrai. Je me contenterai, sans aucun mérite de ma part, de vivre auprès de toi et de prendre ma part du soleil qui jaillit de ton regard. Tu vois que je ne suis pas encore si mal partagée et que j’ai raison de te sourire, de t’admirer, de t’aimer et de t’adorer.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 90
Transcription de Guy Rosa

Notes

[1Ce soir-là, selon le Carnet, Hugo lit à ses amis L’Écolier et Pepita.

[2Il manque sans doute le nom d’une personne.

[3Il s’agit du remariage d’Alice avec Lockroy, qui sera célébré le 3 avril.

[4L’objet de la jalousie de Juliette Drouet est à élucider.

SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
(c) 2018 - www.juliettedrouet.org - CÉRÉdI (EA 3229) - Université de Rouen
Tous droits réservés.
Logo Union Europeenne