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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1835 > BnF, Mss, NAF 16324, f. 148-149

Vendredi, midi ½

Je viens de voir M. de Barthès. Tout ce qu’il m’a dit n’est pas de nature à m’égayer beaucoup, toute déduction faite des exagérations qu’il a pu me faire. Enfin, qu’importe ces chagrins-là. Ma vie est si heureuse d’un autre côté, elle est tant à l’abri des injustices qu’elle peut bien balancer le malheur et l’inquiétude que j’ai du côté de ma fille [1].
Comme je ne veux pas remettre de nouveau la sonde dans ma blessure, je finis ma lettre ici.

Juliette

BnF, Mss, NAF 16324, f. 148-149
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette

Notes

[1Claire Pradier, sa fille, est en pension à Saumur. Les nouvelles que Juliette reçoit l’inquiètent un peu.

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