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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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20 mai 1881

Paris, 20 mai 1881, vendredi matin, 7 h.

Quel bonheur, mon grand petit homme, que tu aies passé une bonne nuit et quel bonheur plus grand, encore, si ton sommeil pouvait revenir à l’état normal. Je crois que si le beau temps pouvait se fixer, tes forces reprendraient plus vite et que toute ta santé dont le fond est excellent rentrerait bientôt dans l’ordre. En attendant il faut se contenter des quelques bonnes nuits qui te sont données par-ci par-là en espérant mieux.
Je te fais souvenir que Paul Meurice doit venir à quatre heures et demie aujourd’hui. Ce que Mme Lockroy avait combiné à propos de la transposition de ma fête n’a pas pu s’arranger entièrement, Paul Meurice ne pouvant en être avant dimanche, le vrai jour patronymique, mais Vacquerie viendra ce soir et la famille Ménard-Dorian aussi. Quant à Mme Lockroy, elle doit toujours partir demain chez sa sœur d’où elle ne reviendra que lundi pour dîner, les enfants compris.
M. Garcia Ladevese qui habite Bruxelles, Hôtel Bellevue en ce moment, il t’envoie une supplique en espagnol de la sociedad abolicionista española pour te prier de lui faire l’honneur d’assister à la fête de Calderon. On irait à ta rencontre à la frontière.
Tu verras les lettres, elles sont ardentes jusqu’au délire, on dirait que c’est moi qui les ai pensées et écrites tant elles contiennent d’adoration pour toi.

[Adresse]
Monsieur Victor Hugo

BnF, Mss, NAF 16402, f. 108
Transcription de Caroline Lucas assistée de Florence Naugrette

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