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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Bruxelles, 25 septembre [18]67, mercredi, 9 h. du m[atin]

Je suis bien contente si ta nuit est aussi bonne que la mienne, si ton rhume va toujours diminuant et si ta femme se trouve bien de ses ventouses. J’espère que tous mes désirs sont satisfaits et que je n’aurai rien à reprendre à ma joie confiante de ce matin. Suzanne se prépare déjà à aller tantôt voir Blondin avec la jeune servante des Berru. Quant à moi, je t’attends à poste fixe, trop heureuse si tu viens de bonne heure. Le moment approche de faire nos paquets. J’y songe avec une certaine appréhension pour nos deux passages de mer. Est-ce que la traversée d’Anvers à Londres n’est pas meilleure bien que plus longue et que nocturne ? Je ne sais pas pourquoi je te dis cela car, au fond, cela m’est égal et je suis sûre d’être aussi malade d’un côté que de l’autre. L’important est d’arrivera plus vite et plus sûrement et personne ne s’y entend mieux que toi. Je t’adore. Cela me suffit.

BnF, Mss, NAF 16388, f. 237
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette

a) « est d’arrivée ».

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