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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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27 mai 1855

Jersey, 27 mai 1855, dimanche après-midi, 2 h. ½

Ce serait le cas ou jamais de s’abstenir de la RESTITUS, mon cher petit souffre-douleur, car, outre que mon corps tout entier n’est plus qu’un nez, j’ai sur l’esprit un brouillard encore plus humide et plus épais que celui qui remplit tout l’horizon dans ce moment-ci. Sans compter que tu attends après ma copire et que je ne devrais pas perdre une minute pour moi. Aussi je me reproche cette petite lichette de tendresse comme le fait de l’égoïsme le plus hideux. Pour mettre d’accord mon DEVOIR, mon rhume et ma restitus, je m’arrête à CETTE BORNE MILLIAIRE [1] DE MON CŒUR : – AMOURa

Juju

BnF, Mss, NAF 16376, f. 229-230
Transcription de Magali Vaugier assistée de Guy Rosa

a) Juliette Drouet a interrompu sa lettre en haut de la troisième page.

Notes

[1Chez les Romains, borne placée de mille en mille pas.

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