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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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5 mai 1855

Jersey, 5 mai 1855, samedi soir

Je ne t’ai pas encore embrassé aujourd’hui. Aussi suis-je tragique et Racine… tendre mais pas amusante. Est-ce que par hasard tu m’en voudrais pour la fastidieuse corvée que je t’ai fait faire, sans le vouloir autrement, parmi tous les bourgeois plus ou moins doublés de leurs bourgeoises ? Pourtant ce n’est pas de ma faute car j’avais compté sur Charrassin pour faire contrepoids à sa beaucoup trop précieuse moitié qui serait une bonne femme toute ronde et bien aimable si elle ne se donnait pas tant de peine pour le paraître.
Justement te voilà et tu vas me bousculer pour m’avoir pas fini ma restitus et Dieu sait pourtant que je n’ai fait que trimer depuis ce matin sans cesser un moment de penser à vous et dea

BnF, Mss, NAF 16376, f. 183-184
Transcription de Magali Vaugier assistée de Guy Rosa

a) La phrase est inachevée. Lettre interrompue en haut de la troisième page par l’arrivée de Victor Hugo.

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