Université de Rouen
Cérédi - Centre d'étude et de recherche Editer-Interpréter
IRIHS - Institut de Rechercher Interdisciplinaire Homme Société
Université Paris-Sorbonne
CELLF
Obvil

Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1877 > Août > 21

Paris, 21 août [18]77, mardi soir, 6 h.

Je ne sais pas, mon cher bien-aimé, si j’ai bien fait d’envoyer d’office à Greppo ta lettre que j’ai trouvée écrite lui annonçant les 100 francs du citoyen [nom illisible, Moscri  ?] pour la caisse des familles des transportés de Nouméa ? Si j’ai mal fait, j’apporte ma tête et mon cœur par-dessus le marché pour en faire ce que tu voudras. En attendant, je m’occupe de la fête de Petite Jeanne ce soir. J’ai même fait à cette intentiona un petit bouquet blanc et un petit bouquet rouge pour rappeler la fête de Georges en même temps ; tout cela pour la somme de cinquinte centines [1]. Je regrette que la pauvre madame Chenay ne soit pas de la fête ce soir mais elle aura, je l’espère, plus d’une occasion de joie et de bonheur parmi nous. Ce n’est donc que partie remise et très prochainement. Quant à moi, mon bonheur étant en toi il est de tous les jours et de tous les instants, ce dont je remercie Dieu.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 227
Transcription de Guy Rosa

a) Manuscrit : “intion” ; on a déjà signalé que les erreurs de ce type sont nombreuses maintenant.

Notes

[1Note de Hugo du même jour : « Fête de Jeanne. Gavroche [c’est le chat] lui a apporté entre ses pattes une fleur dans un petit pot de porcelaine avec sa carte : Gavroche. Moi j’ai donné à Jeanne le Lune.
C’est Mariette qui a eu l’idée du cadeau de Gavroche.
Au dessert, elle m’a dit tout bas : Porte-moi un toast. Je lui ai porté un toast. »

SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
(c) 2018 - www.juliettedrouet.org - CÉRÉdI (EA 3229) - Université de Rouen
Tous droits réservés.
Logo Union Europeenne