Jersey, 30 janvier 1854, lundi soir, 7 h.
Vous ne vous rendez pas compte que les jours grandissent beaucoup, déjà, mon cher petit homme et qu’en venant après la nuit fermée, vous me donnez à peine une heure sur laquelle vous trouvez moyen de me retrancher 32 minutes sur 60 avec vos écritures et vos lectures de journaux. J’aimerais mieux moins de restitus et plus de bonheur si j’en avais le choix. Mais c’est de quoi vous ne vous aviserez jamais : en attendant vous [illis.] chère lie avec les acteuses [1] nomades [ou retirées ?] et le temps ne vous paraît pas long. Je n’ai pas beaucoup compris la nécessité pour vous d’attendre la voiture de Guérin et celle de Duverdier à moins que ce ne soit pour leur faire escorte. Après cela, puisque c’es utile à votre santé de vous coucher à deux heures du matin après avoir…. Ah ! Vous voici ce n’est pas beaucoup la peine
BnF, Mss, NAF 16375, f. 47-48
Transcription de Bénédicte Duthion assistée de Chantal Brière