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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 2 août 1859, mardi midi

Je t’écris bien tard, mon cher bien-aimé, et dans le bouleversement de mon nettoyagea à fond, mais cela ne m’empêche pas de penser à toi et de t’aimer dans toute la plénitude de mon cœur et avec toute la rectitude de ma raison et de mon âme. J’espérais te voir auparavant ton déjeuner mais j’en ai été pour mes frais d’espérances. Maintenant je rerespère te voir tout à l’heure ? Nous verrons si cette confiance dans ton empressement sera plus justifiée et mieux récompensée. En attendant, j’espère que tu as passé une bonne nuit et que tu auras reçu de bonnes nouvelles ce matin. Je le désire de tout mon cœur, quoiqu’elles doivent mettre fin à nos petites réunions bi-hebdomadairesb qui ont tant de charme pour moi. Mais il ne suffit pas que je sois heureuse, il faut encore et surtout et bien par-dessus tout que tu le sois encore plus que moi. Voilà pourquoi je te souhaite le prompt retour de ta femme et de ta fille [1].

BnF, Mss, NAF 16380, f. 173
Transcription de Mélanie Leclère assistée de Florence Naugrette

a) « nétoyage ».
b) « bis hebdomadaires ».

Notes

[1Le 4 août, François-Victor partira rejoindre sa mère et sa sœur à Londres, d’où il rentrera seul le 25 août.

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