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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 31 juillet [18]77, mardi matin, 10 h.

Que tu es heureux, mon cher petit homme, de te plaire dans cette fournaise de la salle à manger en plein midi et en plein soleil de canicule ! Quant à moi, je souffre d’y entrer seulement. Même en plein air, cette température m’est insupportable ; aussi je resterai chez moi à l’ombre sans sortir aussi longtemps que cette température de plomb fondu durera. Ce sera tout profit pour toi, et pour moi, hélas, la perte de la pauvre petite heure d’intimité que tu m’accordes quand tu peux et toujours diminuée (l’heure) par la parcimonie des cochers qui en chipotent le plus de minutes qu’ils peuvent. Je te demande pardon de la maussaderie de mes observations que je devrais garder pour moi et ne te montrer que la joie que tu m’as donnée hier et dont je suis très reconnaissante. Je t’en remercie avec tout mon cœur qui t’adore.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 206
Transcription de Guy Rosa

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