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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 8 mars 1880, lundi matin, 8 h.

Quelle nuit as-tu passéea, mon cher bien-aimé ? Bonne, je l’espère, car je ne t’ai pas entendu une seule fois ; il est vrai que j’ai dormi comme un plomb. J’ai ouvert ta fenêtre ce matin, et refermée, et je t’ai embrassé, sans avoir interrompu ton bon sommeil. Il fait un temps exquis ce matin. C’est grand dommage qu’au lieu d’en profiter tantôt au bon soleil, tu ailles t’enfermer au Sénat jusqu’au soir. Encore, si c’était pour quelque chose qui en vaille la peine, enfin, il faut faire son devoir, surtout quand il n’est pas amusant. C’est ce qui m’arrive presque tous les jours chaque fois que je [la suite manque.].

[Adresse]
Monsieur Victor Hugo

BnF, Mss, NAF 16401, f. 69
Transcription de Blandine Bourdy et Claire Josselin

a) « passé ».

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