Bruxelles, 27 août [18]68, jeudi
Cher bien-aimé, devant cette âme qui voit mon âme en ce moment, je renouvelle le vœu sacré que j’ai fait, la première fois que je me suis donnée à toi, de t’aimer dans ce monde et dans l’autre tant que mon âme existera, sûre que je suis d’être approuvée et bénie dans mon amour par ce grand cœur et ce grand esprit qui vient de nous devancer, hélas ! dans l’éternité [1].
J.
BnF, Mss, NAF 16389, f. 236
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette
[Guimbaud, Souchon, Massin]