Université de Rouen
Cérédi - Centre d'étude et de recherche Editer-Interpréter
IRIHS - Institut de Rechercher Interdisciplinaire Homme Société
Université Paris-Sorbonne
CELLF
Obvil

Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1878 > Février > 6

Paris, 6 février [18]78, mercredi soir, 5 h.

Je voudrais bien être en assez bon état demain pour t’accompagner au Sénat mais je n’ose pas l’espérer tant je suis patraque, surtout le matin. Cependant je ne veux pas encore y renoncer, il sera toujours assez à temps de céder à l’évidence au moment venu. En attendant je suis lasse de me garder une dent qui ne veut pas de moi et qui me fait beaucoup souffrir depuis une huitaine de jours. Dès que tu pourras me consacrer une heure je te prierai de me mener chez un dentiste pour achever de m’arracher cette molaire qui ne tient… qu’à me faire souffrir, dirait ton neveu Léopold. Il n’est pas possible de retenir Lesclide à dîner ce soir sans risquer d’être treize, ce que je veux éviter à tous prix. Le couple Lockroy ne dînera pas mais les deux enfants nous restent, ne nous plaignons pas. Nous avons tous les chers Meurice, les trois Daumas et Cochinat ce qui donne le chiffre tranquillisant 12. Donc tout est bien si tu m’aimes un peu, moi qui t’adore.

BnF, Mss, NAF, 16399, f. 34
Transcription de Chantal Brière

SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
(c) 2018 - www.juliettedrouet.org - CÉRÉdI (EA 3229) - Université de Rouen
Tous droits réservés.
Logo Union Europeenne