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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Mercredi, 3 h. moins ¼ après midi

Tu as fait une bonne action en venant ce matin, parce que je m’étais couchée hier bien triste et bien mécontente de nous deux, mais surtout de moi. Ta chère petite personne est venue mettre fin à mon chagrin et à l’heure où je t’écris, je t’aime et je suis heureuse comme une Reine qui serait heureuse [1]. Et toi, mon Toto, es-tu bien heureux aussi ? As-tu oublié nos bêtises d’hier pour ne te souvenir que de notre bonheur de ce matin ? Hein ? Est-ce bien comme moi que tu es, dis ? Oh ! je voudrais te voir, t’embrasser encore, te demander pardon, et puis recommencera tout ce que je t’ai ditb de doux et de tendrec, et tout ce que nous avons faitd de si charmant tantôt. Puisque te voilà, ça n’est pas juste de me faire passer mon temps à t’écrire des bêtises quand j’ai tant de bonnes choses à te dire et à te caresser de toutes mes forces.

Juliette

[Adresse :] :
À toi mon Toto

BnF, Mss, NAF 16324, f. 106-107
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette

a) « reccommencer ».
b) « dis ».
c) « tendres ».
d) « faits ».

Notes

[1Allusion à élucider.

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