Université de Rouen
Cérédi - Centre d'étude et de recherche Editer-Interpréter
IRIHS - Institut de Rechercher Interdisciplinaire Homme Société
Université Paris-Sorbonne
CELLF
Obvil

Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1877 > Novembre > 21

Paris, 21 novembre [18]77, mercredi 11 h. du m[atin]

Cher bien-aimé, je t’ai envoyé la place supplémentaire qui m’avait été donnée pour Louis [1] dans le cas où la loge de trois places n’aurait pas pu nous contenir tous les quatre. Maintenant le sort en est jeté, nous ferons comme nous pourrons. Pourvu que nos trois paires de mains, à mes petits Koch et à moi, puissent applaudir à l’unisson de nos cœurs et de notre admiration, nous n’en demandons pas davantage et tant pis pour toi si tu en es écrasé. Dans la répartition des grâces, nous avons complètement oublié nos pauvres servantes qui comptaient avec tant de sécurité sur le bonheur que je leur avais promis et qu’elles ont bien mérité. Je viens d’envoyer une lettre suppliante à Paul Meurice dans le cas où il en serait temps encore. Le moindre bonnet d’évêque [2] les coifferait très bien à défaut d’autres places. La sonnette ne cesse pas de tinter par les solliciteurs désappointés et malheureux. Je les plains et je t’adore.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 317
Transcription de Guy Rosa

Notes

[1Il s’agit de (Jean-)Louis Koch, neveu de Juliette Drouet.

[2« Petite loge du dernier étage en forme de mitre ». (TLF)

SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
(c) 2018 - www.juliettedrouet.org - CÉRÉdI (EA 3229) - Université de Rouen
Tous droits réservés.
Logo Union Europeenne