Université de Rouen
Cérédi - Centre d'étude et de recherche Editer-Interpréter
IRIHS - Institut de Rechercher Interdisciplinaire Homme Société
Université Paris-Sorbonne
CELLF
Obvil

Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1879 > Novembre > 11

Paris, 11 novembre [18]79, mardi matin, 9 h.

Cher bien-aimé, je ne suis qu’à demia contente de ta quasi bonne nuit. Ton sommeil c’est le critérium pour moi de ta chère santé et voilà pourquoi je la surveille de si près et que je m’en fais une joie proportionnée à son étendue et à sa bonté. J’espère que la nuit prochaine sera meilleure que celle-ci. En attendant, mon cher petit grand homme, je crains que notre chère et douce promenade d’aujourd’hui ne soit tout à fait tombée à l’eau car il pleut drub ce matin.
Autre guitare, une lettre délirante de Mme Henriette Weil. Elle te remercie de lui avoir facilité l’accès chez Ballande qui lui a promis de jouer sa pièce [1] bientôt. Elle te supplie de lui répondre un petit mot, « quelle extase ! ». Je ne m’y oppose pas ; pourquoi ? Autant elle qu’une autre, c’est aussi ton avis ? Donc vive l’amour sur toute la ligne !!!!!!!c

[Adresse]
Monsieur Victor Hugo

BnF, Mss, NAF 16400, f. 272
Transcription d’Apolline Ponthieux assistée de Florence Naugrette

a) « demie ».
b) « drue ».
c) Les sept points d’exclamation courent jusqu’au bout de la ligne.

Notes

[1Il s’agit peut-être de sa comédie Une obligation, en un acte et en prose, qui sera créée le 27 février 1880 au Troisième Théâtre Français dirigé par Ballande.

SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
(c) 2018 - www.juliettedrouet.org - CÉRÉdI (EA 3229) - Université de Rouen
Tous droits réservés.
Logo Union Europeenne