Université de Rouen
Cérédi - Centre d'étude et de recherche Editer-Interpréter
IRIHS - Institut de Rechercher Interdisciplinaire Homme Société
Université Paris-Sorbonne
CELLF
Obvil

Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1878 > Mai > 31

Paris, 31 mai [18]78, vendredi matin, 10 h. ¾

Cher bien-aimé, depuis ce matin je dépouille les journaux qui sont tous pleins de ta gloire et de ton triomphe d’hier [1]. Cette lecture qui s’accorde si bien avec mon propre délire et mon ardente admiration me fait oubliera mes nombreux bobos et je me sens presque gaillarde en ce moment. C’est pourquoi, mon cher grand homme, je te fais demander s’il te convient que nous dînions ce soir hors de chez nous avec les deux Lesclide ou si tu aimesb mieux, ta famille ne dînant pas avec nous ce soir, dîner à la maison avec les Lesclide, les deux Bornier et C. Mendès ? Je n’ai aucune préférence que celle d’être au plus près de toi. Donc décide en toute liberté : je suis heureuse d’avance d’obéir. Les télégrammes continuent d’arriver de tous les coins de l’Italie et moi de t’admirer corps, cœur et âme.

BnF, Mss, NAF, 16399, f. 143
Transcription de Chantal Brière

a) « oublié ».
b) « aime ».

Notes

[1La veille Hugo a prononcé un discours commémorant le centenaire de la mort de Voltaire.

SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
(c) 2018 - www.juliettedrouet.org - CÉRÉdI (EA 3229) - Université de Rouen
Tous droits réservés.
Logo Union Europeenne