Dimanche, 8 h. ¼ du soir
Oui, mon cher bien-aimé, je suis triste, je suis silencieuse parce que je souffre. Mais je ne t’en aime pas moins, au contraire. Bientôt, je retrouverai, avec la confiance, la gaieté et l’expansion qui me manquent aujourd’hui.
En attendant, je t’aime, je ne fais que cela.
Juliette
[Adresse :]
À toi mon bien-aimé
BnF, Mss, NAF 16324, f. 27-28
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette