Université de Rouen
Cérédi - Centre d'étude et de recherche Editer-Interpréter
IRIHS - Institut de Rechercher Interdisciplinaire Homme Société
Université Paris-Sorbonne
CELLF
Obvil

Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1868 > Août > 25

Bruxelles, 25 août [18]68, mardi matin, 8 h.

Bonjour, mon grand adoré bien-aimé, bonjour, et puisses-tua avoir passé une aussi bonne nuit que la mienne, m’aimer autant que je t’aime et voir ton cher petit Georges à l’âge d’homme marcher résolument à ta suite dans l’âpre chemin du devoir et du progrès que tu lui auras tracé. J’espère que Madame Victor Hugo ainsi que Madame Charles ont eub de leur côté une très bonne nuit et que la fièvre de ta chère petite bru n’a plus reparuc. Le temps est à la santé et au bonheur aujourd’hui, tâchons d’en profiter les uns les autres et surtout les uns AVEC les autres car nous savons tous, par expérience, que les jours se suivent et ne se ressemblent pas et que le temps perdu ne se rattrape jamais. En conséquence de ces deux aphorismes sages autant que clichés, il faut faire tout ton possible pour mettre à profit cette belle journée en faisant notre promenade plus tôt et plus longue. Quant à moi, je serai prête. C’est tout ce que ma passivité forcée peut faire de plus énergique et je t’adore.

BnF, Mss, NAF 16389, f. 234
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette

a) « puisse-tu ».
b) « ont eues ».
c) « n’a plus reparue ».

SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
(c) 2018 - www.juliettedrouet.org - CÉRÉdI (EA 3229) - Université de Rouen
Tous droits réservés.
Logo Union Europeenne