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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Bruxelles, 13 août [18]67, mardi midi ¾

Un mot avant de partir, mon adoré bien-aimé : je t’aime. J’ai été bien souffrante cette nuit. Je le suis encore beaucoup mais je compte sur la joie de cette journée pour me remettre en santé. Peut-être ne te dirai-je pas tout de suite à quel point je suis patraque pour ne pas te préoccuper et occuper tout le monde de mon bobo. Je veux être GEAIE. Pour cela, il faut que tu le sois et que tout le monde le soit. C’est bien assez, c’est beaucoup trop même, que tu exiges ce bulletin cacophonique de ma santé tous les jours. Je comptais partir tout à fait à jeun mais sur l’observation judicieuse de la forte Suzanne, je viens de prendre une tasse de thé. C’est tout ce qu’il me faut dans ce moment-ci mais je compte bien reprendre ma revanche au dîner ce soir. En attendant, je t’aime gloutonnement.

BnF, Mss, NAF 16388, f. 216
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette

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