Lundi, 9 h. ¼ du matin
[Lundi 5 janvier 1835]
On m’apporte à présent votre lettre écrite hier à 1 h. [1] D’après le témoignage de mes yeux, je dois croire que votre médecin vous aura permis de sortir – Je désire pour vous que le mieux se soutienne. Dans tous les cas, je vois que vous supportez patiemment et joyeusement la vie d’un malade sédentaire.
Adieu. Bon courage, bonne santé.
Juliette
Je n’ai pas besoin de vous dire que la rencontre d’hier au soir a été l’effet du hasarda malheureux qui me poursuit dans toute ma vie. Je vous croyais sorti, il me semblait que vous aviez pris du côté de la rue Royale. Je voulais m’en assurer. Vous avez vu ce qui est arrivé. J’étais là depuis 6 h. ½ –
[Adresse]
8e [2]
BnF, Mss, NAF 16323, f. 7-8
Transcription de Jeanne Stranart et Véronique Cantos assistée de Florence Naugrette
a) « hazard ».