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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 5 janvier [18]77, vendredi soir, 4 h.

Une fois désheurée le matin, je ne sais plus quand pouvoir me rattraper pendant le reste de la journée ; cependant, mon grand bien-aimé, je veux profiter de ce reste de jour pour te donner le plus clair et le meilleur de mon cœur et de mon âme. De ton côté, mon divin affairé, tu n’as guère le temps d’écouter mes rabâchages écrits ou parlés, ce qui fait les jours pour moi, en ce moment, encore plus courts, plus gris et plus maussades, si c’est possible, qu’ils ne le sont peut-être dans la nature. Mais ce n’est pas le moment de me plaindre puisque je viens d’échanger quelques douces paroles avec toi. Je regrette d’avoir en échange à te rappeler que tu as plusieurs lettres en souffrance auxquelles tu ne peux te dispenser de répondre, entre autres celle d’Edmond Texier [1], que je t’ai mise à part avec beaucoup d’autres. Pardonne-moi cette scie et aime moi autant que je t’adore.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 6
Transcription de Guy Rosa

Notes

[1À élucider.

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