Samedi après midi 1 h ¾
Je viens de voir Madame Lafabrègue à qui j’ai donné 25 francs. Elle a paru satisfaite. Cette femme est meilleure que son mari.
Mon cher petit homme, je veux absolument que vous voyieza M. Louis, pour vous d’abord, ensuite pour moi. Il serait par trop absurde de nous laisser porter en terre sans rien dire.
Vous êtes bien gentil d’être venu ce matin, aussi votre vertu a-t-elle été récompenséea. Je vais m’habiller pour aller chez M. N [1]. Il est déjà un peu tard. Mon cher petit Toto, je vous embrasse de tout mon cœur, je vous aime de toute mon âme.
Je ne vous en dis pas plus long parce qu’après ceci il n’y a plus rien de bon à dire.
Juliette
[Adresse :] :
À mon cher Toto
BnF, Mss, NAF 16324, f. 140-141
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette
a) « vous voyez ».
b) « récompensé ».