Samedi à midi, 2 août 1834
Adieu pour jamais – Adieu pour toujours –
C’est toi qui l’as dit – Adieu donc, et puisses-tu être heureux et admiré autant que je suis malheureuse et déchue –
Adieu. Ce mot-là contient toute ma vie, toute ma joie, tout mon bonheur. Adieu.
Juliette
Je pars avec ma fille, je vais en ce moment la chercher et retenir nos places [1] –
Quanta à la Comédie-Française, elle n’est pas en droit de me faire jouer avant de m’avoir assigné des rôles [2]. Ma bonne à ordre de décacheter mes lettres s’il en venait une de la Comédie-Française. Elle me le ferait savoir tout de suite et rien ne serait dérangé – Il n’y a donc plus àb s’en occuper.
[Adresse]
Pr Victor
BnF, Mss, NAF 16322, f. 196-197
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette
[Guimbaud, Massin, Blewer]
a) « Quand ».
b) « en ».