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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 6 décembre 1856, samedi soir, 4 h.

Je te sens près de moi, mon cher adoré, ce qui m’empêche d’être tout à fait aussi triste de ton absence que je le serais si tu étais loin de moi. Néanmoins je commence à trouver la journée bien longue et bien vide et je désire bien ardemment que tu trouves le temps d’y venir jeter un peu de lumière et de bonheur. J’ai reçu tout à l’heure une lettre en double de mon beau-frère et de mon neveu qui s’est croisée avec la tienne et la mienne. Mais je suis sûre que ta commission sera faite avec la plus grande promptitude. Du reste, rien de nouveau chez ces braves gens, lesquels ne manquent jamais de me charger de toute leur admiration respectueuse et dévouée pour toi. Quant à Paris, je n’en entendsb pas plus parler que s’il n’existait pas. Il est probable qu’il n’en esta pas de même pour toi et que tu as reçu des nouvelles de quelqu’un ou de quelqu’UNE ? Tu me diras cela tout à l’heure si cela n’est pas une affaire d’État. Seulement, hâtez-vous car je suis très impatiente de frotter mon museau contre le vôtre. En attendant, je vous aime, je vous aime comme plusieurs chiens dans une seule Juju.

Bnf, Mss, NAF 16377, f. 277
Transcription de Mélanie Leclère, assistée de Florence Naugrette

a) « n’en n’est ».
b) « n’en n’en ».

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