Université de Rouen
Cérédi - Centre d'étude et de recherche Editer-Interpréter
IRIHS - Institut de Rechercher Interdisciplinaire Homme Société
Université Paris-Sorbonne
CELLF
Obvil

Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1877 > Août > 8

8 août 1877

Paris, 8 août [18]77, mercredi matin, 10 h.

Si nous n’avions pas eu ce soir le bon petit Paul Foucher nous aurions pu nous donner le luxe, mais à bon marché, comme dans notre jeune temps, de dîner au vrai cabaret, le groupe de là-haut ne dînant pas avec nous aujourd’hui. Mais ce sera pour une autre fois où nous ne serons que nous deux. En attendant, contentons-nous de notre quasi bonne fortune d’aujourd’hui. Demain nous serions 13 si nous n’avions pas la ressource de la petite table de nos petits bonshommes que tu peux voir de la place où tu es et constater de visu leur belle humeur et leur bon appétit. Et à ce propos je te demanderai s’il te convient d’inviter Vacquerie, sa sœur et son neveu [1] à dîner deux fois par semaine pendant les deux mois de vacances où ils ne seront qu’eux trois à Paris ? Tu as si peu de temps à me donner pour parler de ces choses que je prends le parti de te les écrire afin que tu décides par oui ou par non. Je ne veux que te complaire et ce qui te convient me convient. Pourvu que tu m’aimes fidèlement, je suis la plus heureuse des femmes.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 214
Transcription de Guy Rosa

Notes

SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
(c) 2018 - www.juliettedrouet.org - CÉRÉdI (EA 3229) - Université de Rouen
Tous droits réservés.
Logo Union Europeenne