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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 6 novembre [18]73, jeudi matin, 11 h.

On dirait que le soleil lutte avec toi d’ardeur et de rayons, mon cher grand bien-aimé, pendant que dans mon petit coin je vous aime, je vous admire et je vous bénis tous les deux. Ce serait le cas d’envoyer les deux enfants aujourd’hui déjeuner, jouer et dîner chez nous. Malheureusement, nous ne pouvons pas prendre cette initiative et il est peu probable qu’avec toutes ses occupations la maman y pense d’elle-même. Mais s’il faisait encore ce beau temps-là demain, nous pourrions les aller chercher pour les conduire à Saint-Mandé. Il faudra aussi, mon cher petit homme, que je te prie de m’indiquer les places de chacun pour ce soir. Je regrette qu’on n’aita pas su plus tôtb l’empêchement de Lockroy, on aurait pu le remplacer par Pelleport. À ce propos, je ne suis pas sûre si c’est Blum ou un autre que tu as invité pour ce soir ; il va falloir que je m’en informe à toi tout à l’heure. En attendant, je te donne mon cœur à tort et à travers comme je peux dans les zigs-zags de la matinée et je t’adore toute âme dehors.

BnF, Mss, NAF 16394, f. 312
Transcription de Manon Da Costa assistée de Florence Naugrette

a) « qu’on ait ».
b) « plutôt ».

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