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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 28 décembre [18]77, vendredi soir 2 h. ½

Mon cher petit bien-aimé, Mme Ménard m’a fait espérer la visite de Petite Jeanne peut-être aujourd’hui s’il faisait assez beau pour la sortir. Et comme le temps me paraît charmant pour la saison, je me fais une grande joie de revoir cette chère petite fille dont je suis privée depuis cinq longs mois… en ce moment arrivent cartes, journaux et lettres ; il faut voir ce que c’est : beaucoup de papier, de paperasse et… rien, rien, rien qui vaille la peine d’être lu ni même chanté. Pendant ce temps-là le meilleur du jour s’en va sans que j’aie pu l’utiliser sérieusement pour ton service et pour le mien.
J’ai porté en compte les ……………………………………………………3 675 F.
de la note payée du Grand Hôtel et celle de Saint-Mandé …………1 500 F.
Je te fais souvenir que tu auras à payer pour le 8 janvier le chèque Rousselle montant à la somme de…………………………………………………… 2 336 F. 75
sans compter le loyer de……………………………………………………1 441 F. 10
On dit qu’un homme averti en vaut deux, ce n’est pas trop pour payer des sommes aussi fortes. Heureusement que tu es en fonds pour quatre et même davantage et que je t’aime dix cent mille.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 351
Transcription de Guy Rosa

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