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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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13 mai 1868

Guernesey, 13 mai [18]68, mercredi matin, 7 h.

Bonjour, mon grand, mon ineffable bien-aimé, bonjour, je te souris, je te bénis et je t’adore.
J’ai passé une très bonne nuit et j’espère que tu en as fait autant. Et puis nous avons la perspective d’une ravissante promenade tantôt car le temps me paraît splendidement beau pour toute la journée. Tu auras sans doute pied ou aile de [une ligne illisible] aujourd’hui. Il me paraît difficile qu’il se dérobe plus longtemps à notre admiration soit qu’il écrive ou qu’il vienne [1]. En attendant, nous ferons bien de dévorer le pâté séance tenante car je me suis aperçuea [une ligne illisible] limite extrême de la fraîcheur. Autre guitare, je n’ai plus d’argent et tu sais qu’il en faut pour la voiture tous les jours. Te voilà averti et tu sais le proverbe : un homme averti en vaut deux. Je ne te dis que ça. Je vais faire votre café !

BnF, Mss, NAF 16389, f. 131
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette

a) « je me suis aperçu ».

Notes

[1Juliette Drouet évoque probablement la venue attendue de Philippe Burty, événement qu’elle aborde quotidiennement depuis le 8 mai.

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