Jersey, 12 mai 1855, samedi soir, 5 h.
Merci, mon grand affairé, merci, mon grand poète, mon grand artiste, mon grand TOUT de mon cœur et de mon âme. Merci, je t’adore à travers toutes mes admirations. J’avais bien eu quelque lieu idée de JALOUSERIE pour les PIEDS de la FÉE de Samarez Cottage [1] mais, tout bien considéré, je la garde pour une MEILLEURE occasion que vous ne me ferez pas attendre longtemps si j’en juge d’après les saines doctrines que vous avez émises hier à propos du LAURIER et du BOISSOUILLET [2]. Donc je veille et je garde mes armes. Quel bonheur ! je suis interrompue dans ma correspondance, non par le brouillard, mais par la vue de votre cher petit dos que vous me tournez comme le cavalier à pieds. La suite à la prochaine restitus. Je vous [baise ?] CORAM POPULOa [3].
Juju
BnF, Mss, NAF 16376, f. 197-198
Transcription de Magali Vaugier assistée de Guy Rosa
a) La lettre est interrompue en bas de la troisième page.