Paris, 21 août [18]77, mardi soir, 6 h.
Je ne sais pas, mon cher bien-aimé, si j’ai bien fait d’envoyer d’office à Greppo ta lettre que j’ai trouvée écrite lui annonçant les 100 francs du citoyen [nom illisible, Moscri ?] pour la caisse des familles des transportés de Nouméa ? Si j’ai mal fait, j’apporte ma tête et mon cœur par-dessus le marché pour en faire ce que tu voudras. En attendant, je m’occupe de la fête de Petite Jeanne ce soir. J’ai même fait à cette intentiona un petit bouquet blanc et un petit bouquet rouge pour rappeler la fête de Georges en même temps ; tout cela pour la somme de cinquinte centines [1]. Je regrette que la pauvre madame Chenay ne soit pas de la fête ce soir mais elle aura, je l’espère, plus d’une occasion de joie et de bonheur parmi nous. Ce n’est donc que partie remise et très prochainement. Quant à moi, mon bonheur étant en toi il est de tous les jours et de tous les instants, ce dont je remercie Dieu.
BnF, Mss, NAF 16398, f. 227
Transcription de Guy Rosa
a) Manuscrit : “intion” ; on a déjà signalé que les erreurs de ce type sont nombreuses maintenant.