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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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30 avril 1873

Guernesey, 30 avril [18]73, mercredi matin, 7 h. moins 10 m.

Oh ! Oh ! Déjà déniché ! Cela prouve pour ta bonne nuit, mon grand bien-aimé, mais cela prouve aussi contre ma chance qui m’a fait me lever trop tard pour te voir. Il faut bien que j’en prenne mon parti [et  ?] savoir me contenter de la pensée que tu as bien dormi et que ton cher grand cœur est en joie de la guérison de ton fils et de l’amour de tes deux adorés et adorables petits-enfants, ce qui ne m’est pas difficile, car ton bonheur est plus à moi par l’amour qu’à toi peut-être. C’est égal, je ne peux pas m’empêcher de regretter le salut du Torchon radieux de ce matin. Cela m’est d’autant plus sensible que, forcément, nous n’avons pas de promenade aujourd’hui. Je rabâche mon guignon sans pouvoir calmer ma vexation. Décidément je n’ai pas de chance.
J’espère que Mariette est tout à fait hors de la crise aiguëa, ce qui fait que je ne lui ferai pas réitérer les offres de service de Suzanne qui d’ailleurs ne paraissent pas lui agréer beaucoup. Je vais faire demander de [Putron  ?] pour ma maison et lui demander [illis.] dans le plus bref délai. Je t’aime.

BnF, Mss, NAF 16394, f. 119
Transcription de Maggy Lecomte assistée de Florence Naugrette

a) « aigue ».

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