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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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11 mai 1877

Paris, 11 mai [18]77, vendredi midi

Je tiens à constater, mon grand bien-aimé, que je t’adore. Et après, que je suis la seule exacte à tous les rendez-vous, depuis ceux du cœur jusqu’à ceux de la gueule. Cela dit et prouvé… prouvé, prouvé ! je n’en suis pas plus fière pour ça.
Il paraît que tout notre cher et charmant groupe nous brûlera la politesse ce soir en dînant dehors. Nous en serons donc réduits à nos propres forces et à l’appétit féroce du citoyen Robelin. C’est dommage qu’on ne soit pas averti de ces fugues assez à temps pour inviter ces jours-là ceux de nos amis qui ne sont pas en odeur de sainteté auprès du nouveau ménage. Toujours est-il, mon grand petit homme, que vous ne chômez pas de bonnes fortunes, témoins les nombreuses princesses de tout âge, de tout poil et de tout rang qui assiègent votre porte ce matin. Heureux hômme ! et très piteuse Juju.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 127
Transcription de Guy Rosa

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