Paris, 17 juillet [18]77, mardi matin, 8 h. ½
« Merci, merci, cœur généreux, aux noms des démocrates » et surtout au mien qui suis encore sous le charme de la soirée d’hier.
La joie de tes chers petits bonshommes d’enfants est tellement communicative qu’elle a centuplé la mienne toute la soirée. Merci encore une fois, mon grand petit homme, je te souris et je te bénis.
La maladie d’yeux de ton neveu Léopold soustrait le chiffre 13 en guise d’épée de Damoclès ce soir au-dessus de nos têtes si nous n’avions pas le bon Lesclide pour lui couper le mal sous le pied. Aussi je viens de lui écrire que je compte sur lui ce soir. J’espère qu’il n’y manquera pas et que nous n’aurons pas besoin d’exiler Petite Jeanne de la table. Je viens d’écrire aussi à Robelin que nous l’attendions demain mercredi, qui est très peu surchargé jusqu’à présent à cause de l’absence de tous nos chers Meurice. Ah ! une bonne lettre de Schoelcher qui t’envoie des notes sur le 2 décembre, dont une de toi [1]. Je t’adore.
BnF, Mss, NAF 16398, f. 192
Transcription de Guy Rosa