16 octobre 1877

Paris, 16 octobre [18]77, mardi matin, 10 h.

Tu es sans doute informé de l’arrivée du couple Lockroy ce matin, mon cher petit homme ? mais sans les enfants, hélas ! qu’ils nous ramèneront bientôt, je l’espère. En attendant, ils déjeunent avec nous ce matin et ils dîneront aussi, je l’espère, encore ce soir. Seulement, si leur séjour se prolongeait jusqu’à la fin de la semaine, nous serions débordés à table à cause des nombreuses invitations que nous avons faites, un peu imprudemment je l’avoue. Quoi qu’il en soit, je suis très contente de revoir cet aimable couple qui nous en présage un autre très prochain et non moins charmant et tant et tant [1] aimé et désiré. Le ménage Pierre Véron viendra dîner lundi, tu trouveras une charmante lettre de M^me Pierre Véron qui te remercie en acceptant avec reconnaissance. Un télégramme de la démocratie italienne qui te félicite de l’élection Grévy et des lettres et des journaux à l’ordinaire. Voilà à peu de choses près le bilan des nouvelles ce matin. Avec tout ce que mon cœur contient de meilleur pour toi que j’admire et que j’adore.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 281
Transcription de Guy Rosa