Guernesey, 10 août 1878, samedi matin
Cher bien-aimé adoré, à partir d’aujourd’hui je reprends la douce habitude du gribouillis quotidien, trop longtemps interrompu, hélas ! par le plus douloureux malentendu.
Bénis soient à jamais le jour et l’heure d’hier où nos deux âmes se sont rapprochées pour toujours.
Béni sois-tu dans ta santé, dans ta gloire, dans l’avenir de tes chers petits-enfants et dans le bonheur de tous ceux que tu aimes et qui t’aiment.
C’est ma prière incessante et ardente à Dieu auquel je crois à travers toi, mon amour et ma foi.
Lieu de conservation inconnu
[Souchon, Massin]